Une bonne maîtrise de l'usage de la calculatrice graphique permet d'avoir des élèves plus sereins lors des épreuves écrites avec la possibilité de détecter d'éventuelles erreurs de calculs.

Trop d'élèves en seconde ne sortent pas leur graphique car ils en ont peur, il se réfugient trop souvent sur leur calculatrice du collège qu'ils connaissent presque par cœur mais qui a ses limites au lycée (tracées de fonctions, python, ...)

La calculatrice est le seul objet nomade autorisé lors du bac; il est donc important que cette calculatrice reste à un prix abordable et qu'elle soit facile d'utilisation tout en étant performante. (...) Son utilisation au quotidien doit favoriser l'apprentissage des élèves, la gestion de ses erreurs, la découverte de conjectures. La calculatrice doit rapidement et facilement devenir la meilleure alliée de l'élève pour qu'il puisse apprendre en comprenant mieux avec elle.

Trop souvent le niveau en Maths est vu comme quasi-génétique (je suis nul(le) en maths comme ma mère/mon père), ce qui développe l'impression (fausse) que les maths sont innées.(...) Une des solutions potentielles pour ré-engager les élèves en maths serait d’insister sur les nombreuses choses qu’ils savent faire plutôt que de pointer les lacunes, faire des 'gammes' de calcul pour les sécuriser, leur apprendre à vérifier notamment avec la calculatrice pour savoir quels résultats sont justes (l'incertitude crée de l'insécurité).